Récapituler (23)

Bonjour,

Hier soir, je me suis demandé "Si tu devais arrêter le défi plus tôt que prévu, est-ce que tu aurais le sentiment d’avoir tout dit ?". Je pense que non, il manque quelque chose d’essentiel.

J’en ai sûrement déjà fait le tour, mais aujourd’hui, je tiens à poser les choses très clairement. Attention aux âmes sensibles, le message du jour risque de ne pas être une pilule aussi agréable que les autres.

Connaissez-vous des gens qui ont réussi ? Connaissez-vous des gens riches, qui roulent avec des voitures que vous aimeriez conduire, qui habitent des maisons que vous aimeriez acheter, qui portent des vêtements que vous aimeriez avoir et vivent dans des conditions que vous aimeriez connaître ?

Si vous en fréquentez quelques-uns, vous devez sûrement avoir remarqué quelque chose d’effroyablement injuste, quelque chose de terrible, dont on a souvent du mal à se remettre, quelque chose de vraiment pas évident à admettre :

Ils sont comme vous et moi.

Voilà une information qui a du mal à passer. S’ils sont comme moi ça pose un vrai problème, parce que cela nous enlève toute chance de nous persuader un jour que, si on n’y arrive pas, c’est parce que justement, pour eux, ce n’est pas pareil.

(Relisez cette phrase deux fois, je suis sûr que vous ne l’avez pas vraiment saisie)

Vous n’avez aucune excuse.

La réussite n’appartient pas uniquement à des gens qui ont une particularité génétique.

Il n’y a pas que les gens supérieurement intelligents qui réussissent, ni les gens supérieurement malins, ou éduqués, ou courageux, ou dynamiques ou je ne sais quoi.

Les gens qui réussissent ne se posent pas LA question que ceux qui ne réussissent pas se posent : Qu’est-ce qu’on va penser de moi ?

Le point commun de tous les gens qui suivent des formations pour réussir, c’est qu’ils démarrent avec un fort traumatisme affectif. Celui qui n’a pas ce traumatisme ne cherche pas des solutions pour devenir riche, il le devient assez naturellement.

Les autres doivent s’en débarrasser !

Pour se débarrasser du traumatisme affectif, il faut arrêter de mélanger les circonstances. La vie sentimentale, les amis, la famille, les voisins, c’est une chose. Les affaires, c’est est une autre.

"Que faut-il faire, alors ? Devenir méchant ? Se couper de sa bonté naturelle ? Devenir un salaud, quoi ?" me dirait-on dans n’importe quelle face à face...

Rien à voir.

Les gens riches ont un cœur, ils sont même sûrs de la qualité de ce cœur-là. Ils aiment leur femme et leurs enfants, ils ont des amis, des bonnes œuvres, des animaux... ils ne ressentent pas la nécessité de démontrer à n’importe qui, que ce coeur a de la valeur, ils le savent.

La différence, c’est qu’ils ne perdent pas de vue qu’une transaction est une transaction et qu’elle vient nourrir l’amour qu’ils ont pour eux-mêmes et pour leur famille.

Lorsque vous montez votre projet, vous avez un Pourquoi, une raison personnelle et profonde de vous lever chaque matin. Et bien lorsque vous ne vous faites pas payer ou pas assez ou mal ... vous méprisez votre Pourquoi.

On n’est pas ici en train de parler de rapport de force, mais simplement de travail. Un service contre un autre. Si vous rendez votre service et que vous acceptez que l’autre ne rende pas le sien, vous mettez vous-même un coup de pied dans les fondations de votre Pourquoi.

Si vous n’osez pas rendre votre service par culpabilité ou peur de mal faire, vous mettez vous-même un coup de pied dans les fondations de votre Pourquoi.

Si vous n’osez pas vous imposer dans une transaction, parce que vous avez peur de choquer, peur d’être mal considéré ou jugé en fonction de ça, vous mettez vous-même un coup de pied dans les fondations de votre Pourquoi.

Il n’y a pas le Bien et le Mal. Il y a ce que vous voulez où vous voulez.

Si vous considérez que c’est bien de ne pas oser, de ne pas parvenir à créer votre vie de rêve, alors personne n’a à juger cela, c’est votre choix.

Mais si cette situation ne vous convient pas, si vous désirez réussir et vivre votre vie de rêve, mettez votre notion du Bien sur le fait de ramener au nid de quoi nourrir votre Pourquoi.

Cela ne vous empêchera jamais de vous respecter et de respecter les autres, parce que ce sont deux sujets distincts.

Lors de votre prochaine hésitation, votre prochain début de sentiment de culpabilité, vos prochaines transactions houleuses... Demandez-vous si vous nourrissez votre Pourquoi ou si vous le méprisez.

Une bonne transaction permet aux deux parties de ramener au nid de quoi nourrir le Pourquoi. Si vous avez en face de vous quelqu’un qui ne transige pas, ne prenez pas le risque de ne rien ramener au nid. Soit vous ramenez, soit vous refusez la transaction, mais dans tous les cas, la transaction ne doit pas satisfaire uniquement l’autre partie.

Défendez gentiment votre pourquoi, au moins une fois dans les 24 prochaines heures et vous verrez, c'est tellement bon intérieurement, que vous recommencerez. Vous découvrirez alors ce qu'on appelle l'Amour de soi.

Bonne journée à vous tous.

LM